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Déconstruction du ‘Progrès’: Le Mythe Moderne et ses Dévastations

Le mot ‘progrès’ résonne comme une promesse, un mantra incantatoire au sein de nos sociétés modernes. On l’invoque pour justifier des choix politiques, des innovations technologiques, et même notre existence même. Mais qu’entendons-nous réellement par ‘progrès’? Et à qui profite-t-il véritablement? Il est temps de déconstruire ce concept fallacieux, de révéler ses fondations branlantes et ses conséquences souvent désastreuses.

Le progrès, tel qu’il est communément perçu, s’articule autour d’une narration linéaire et ascendante. On nous conte l’histoire d’une humanité qui, grâce à la science et à la technologie, s’élève progressivement vers un avenir radieux. Cette vision est non seulement simpliste, mais profondément biaisée. Elle ignore les coûts humains et environnementaux de cette supposée ascension, les inégalités criantes qu’elle engendre et la destruction des cultures et des savoirs traditionnels qu’elle justifie.

L’une des pierres angulaires du mythe du progrès est la foi aveugle en la technologie. On nous promet que chaque nouvelle invention résoudra nos problèmes, améliorera nos vies et nous rapprochera d’un état de bonheur perpétuel. Or, la technologie n’est jamais neutre. Elle est toujours le produit d’un contexte social, économique et politique spécifique, et elle sert les intérêts de ceux qui la développent et la contrôlent. L’intelligence artificielle, par exemple, présentée comme la panacée universelle, risque fort d’exacerber les inégalités en automatisant des emplois et en renforçant le pouvoir des géants du numérique. Ici, il est important de souligner le concept de capitalisme de surveillance: la collecte et l’analyse massive de nos données personnelles à des fins commerciales et politiques, un corollaire inhérent au progrès technologique actuel. Ce capitalisme de surveillance, theorisé par Shoshana Zuboff, transforme l’expérience humaine en matière première.

La quête incessante de croissance économique, autre pilier du progrès, est tout aussi problématique. Le Produit Intérieur Brut (PIB), cet indicateur sacro-saint de la richesse d’un pays, ne mesure que la valeur monétaire des biens et des services produits. Il ignore superbement les externalités négatives de la production, comme la pollution, la déforestation et l’épuisement des ressources naturelles. De plus, il ne tient pas compte du bien-être réel des populations, de leur santé, de leur éducation ou de leur épanouissement personnel. La course effrénée à la croissance, en réalité, nous mène droit vers un désastre écologique et social.

Il est crucial de remettre en question cette conception unidimensionnelle du progrès. Nous devons repenser nos priorités et adopter une vision plus holistique et durable du développement. Cela implique de valoriser les savoirs traditionnels, de promouvoir l’économie circulaire, de réduire notre empreinte écologique et de lutter contre les inégalités sociales. Il est temps d’abandonner le mythe du progrès infini et de construire un avenir plus juste et plus respectueux de la planète.

Cette remise en question doit aussi s’attaquer à l’impérialisme culturel, un processus par lequel les valeurs et les modes de vie occidentaux sont imposés au reste du monde au nom du progrès et de la modernisation. Cette uniformisation culturelle, en détruisant la diversité et la richesse des cultures locales, appauvrit l’humanité dans son ensemble. Sortir du carcan du progrès, c’est donc aussi embrasser la pluralité des mondes et des visions du futur.

En conclusion, le ‘progrès’, tel que nous le connaissons, est une construction sociale et idéologique qui masque des réalités bien plus sombres. En déconstruisant ce mythe, nous pouvons ouvrir la voie à un avenir plus juste, plus durable et plus humain. Il est impératif de cesser de le considérer comme une force irrésistible et de le soumettre à un examen critique permanent. Seule une lucidité radicale nous permettra de naviguer avec discernement dans les eaux troubles du XXIe siècle.

Cet article a été fait a partir de ces articles:

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