Le monde, mes chers, est en train de se foutre en l’air. Et ce n’est pas une métaphore poétique pour une chanson de Radiohead. C’est un constat scientifique, froid et implacable, qu’il convient de prendre avec un sérieux confinant à la panique.

Commençons par l’Afrique du Sud, un pays qui, en plus de souffrir des canicules et de la sécheresse, se soulève littéralement. Une étude récente révèle que le pays s’élève jusqu’à 2 millimètres par an. Pendant longtemps, on a attribué ce phénomène à des mouvements internes au manteau terrestre, ce qu’on appelle le flux mantellique, une sorte de rivière de roches en fusion qui bouillonne sous nos pieds. Mais la vérité est plus amère : c’est le manque d’eau, directement lié au changement climatique, qui fait gonfler le pays. Imaginez la Terre comme une éponge. Quand vous l’asséchez, elle se rétracte… ou, dans ce cas, elle se soulève car elle perd du poids. Ce soulèvement est mesuré grâce au GNSS (Global Navigation Satellite System), un réseau de stations qui, en gros, utilisent des satellites pour déterminer la position exacte de n’importe quel point à la surface de la Terre. Ces données pourraient même servir à mieux anticiper les pénuries d’eau, une ironie mordante quand on sait que c’est précisément le manque d’eau qui les provoque. On s’adapte ou on crève, mes amis.

Continuons notre voyage vers la Colombie, un carrefour de l’histoire humaine. Des chercheurs ont découvert l’existence d’un peuple disparu, dont les gènes ne correspondent à aucune population moderne. Imaginez ça : une civilisation entière effacée de la carte, ses gènes éteints. C’est comme si une branche entière de l’arbre généalogique humain avait été coupée sans laisser de trace. On parle d’une population qui vivait là il y a 6000 ans ! Ces ancêtres ont été remplacés par une autre communauté, plus avancée en agriculture et en poterie, qui avait des liens avec l’Amérique Centrale. Puis, les Européens sont arrivés, et l’histoire que l’on connait continue… Ce mystère laisse planer des questions troublantes. Qu’est-ce qui a causé leur disparition ? Conflits, maladies, adaptation impossible face à des changements environnementaux ? L’histoire humaine, après tout, est une longue litanie d’extinctions et de remplacements.

Enfin, préparons-nous à suffoquer, car notre atmosphère ne sera pas éternellement riche en oxygène. Des scientifiques prévoient qu’elle reviendra à un état dominé par le méthane d’ici un milliard d’années. Ça peut paraître loin, mais à l’échelle géologique, c’est un claquement de doigts. Ce retour en arrière sera précédé d’une diminution drastique du dioxyde de carbone (CO2). Moins de CO2, moins de plantes et d’algues pour produire de l’oxygène via la photosynthèse, et donc, moins d’oxygène pour nous. Ce scénario nous ramènerait à l’ère archéenne, une époque où la vie anaérobie (qui n’a pas besoin d’oxygène) dominait la planète. L’étude souligne d’ailleurs que l’oxygène atmosphérique pourrait ne pas être une caractéristique permanente des mondes habitables. De quoi revoir nos critères de recherche de vie extraterrestre, non ?

Terminons sur une note plus légère, mais tout aussi perverse : le sourire. On nous rabâche qu’il faut moins de muscles pour sourire que pour froncer les sourcils. C’est faux. Mais ce qui est vrai, c’est qu’il existe deux types de sourire : le sourire de Duchenne, authentique et involontaire, et le sourire social, forcé et calculé. Le sourire de Duchenne, nommé en hommage au neurologue français Guillaume Duchenne de Boulogne, est un sourire qui implique non seulement les muscles de la bouche, mais aussi ceux autour des yeux, créant ces petites rides qu’on appelle les pattes d’oie. C’est le sourire de la joie véritable, celui qui vient du cœur. Le sourire social, lui, est un simple mouvement de la bouche, sans l’implication des yeux. C’est un sourire de façade, utilisé pour la politesse, la persuasion ou la dissimulation. Et devinez quoi ? Les humains sont incroyablement doués pour détecter les faux sourires. Même les bébés de dix mois y arrivent ! Alors, méfiez-vous des sourires qui ne pétillent pas dans les yeux, car ils cachent souvent bien des intentions inavouables.

Ainsi va le monde, mes amis. Entre les bouleversements climatiques, les énigmes de l’histoire humaine et les subtilités de l’expression faciale, il y a de quoi perdre la tête. Mais n’oublions jamais que la connaissance est la première étape vers l’action. Et que même au bord du précipice, il est encore possible de se battre pour un avenir meilleur, ou au moins, pour rendre la chute un peu moins douloureuse.

Cet article a été fait a partir de ces articles:

https://www.sciencealert.com/south-africa-is-rising-up-out-of-the-ocean-scientists-reveal, https://www.sciencealert.com/traces-of-mysterious-ancient-human-population-discovered-in-colombia, https://www.sciencealert.com/an-extreme-drop-in-oxygen-will-eventually-suffocate-most-life-on-earth, https://www.sciencealert.com/haunting-image-shows-the-moon-deimos-from-the-surface-of-mars, https://www.sciencealert.com/heres-how-to-detect-a-fake-smile-according-to-science