Déconstruction Narrative : Quand les Histoires Dominantes Étouffent la Vérité
Dans le théâtre grotesque de l’information contemporaine, une force insidieuse façonne nos perceptions et manipule nos convictions : la narration dominante. Plus qu’une simple trame d’événements, elle est une construction idéologique, un échafaudage de suppositions et de préjugés érigé par ceux qui détiennent le pouvoir, qu’il soit politique, économique ou médiatique.
La narration dominante, c’est l’histoire que l’on nous raconte ad nauseam, celle qui est martelée dans les discours politiques, relayée par les médias mainstream et insidieusement distillée dans la culture populaire. C’est le récit qui perpétue le statu quo, qui justifie les inégalités et qui disqualifie les voix dissidentes. Elle est, en essence, une arme de contrôle social.
Pour comprendre sa puissance, il est crucial de saisir le concept de « cadre cognitif » (ou frame, en anglais). Un cadre cognitif est une structure mentale qui nous aide à interpréter le monde qui nous entoure. Il définit ce qui est pertinent, ce qui est important et comment les choses sont reliées entre elles. La narration dominante utilise ces cadres pour orienter notre pensée et nous empêcher de voir au-delà des limites qu’elle impose.
Prenons l’exemple de la « guerre contre le terrorisme ». Cette narration, omniprésente depuis le 11 septembre 2001, a permis de justifier des interventions militaires désastreuses, des violations des libertés civiles et une surveillance généralisée. En focalisant l’attention sur la menace terroriste, elle a occulté les causes profondes du terrorisme, telles que les inégalités économiques, l’oppression politique et les interventions impérialistes. Elle a aussi effacé des pans entiers de l’histoire, essentialisé des populations entières et alimenté la haine et la peur.
Un autre exemple flagrant est la narration dominante sur la « croissance économique ». On nous présente la croissance économique comme un impératif catégorique, la solution à tous nos problèmes. Pourtant, cette croissance est souvent synonyme de destruction environnementale, d’exploitation des ressources et d’aggravation des inégalités. En ignorant ces coûts cachés, la narration dominante nous empêche de remettre en question le modèle économique dominant et d’explorer des alternatives plus durables et plus équitables. Elle nous aveugle face à la réalité d’un système qui, intrinsèquement, sacrifie le bien-être collectif sur l’autel du profit.
Alors, comment se libérer de l’emprise de la narration dominante ? La première étape est la prise de conscience. Il faut apprendre à identifier les biais et les présupposés qui la sous-tendent. Il faut remettre en question les évidences et les certitudes que l’on nous impose. Il faut développer un esprit critique et apprendre à penser par soi-même.
Ensuite, il faut chercher des sources d’information alternatives, des voix dissidentes qui remettent en question la narration dominante. Il faut lire des livres, regarder des documentaires, écouter des podcasts qui offrent des perspectives différentes. Il faut s’informer, se former, se cultiver.
Enfin, il faut agir. Il faut s’engager dans des mouvements sociaux, soutenir des organisations qui luttent pour la justice et l’égalité. Il faut parler, écrire, manifester. Il faut devenir des acteurs de changement, des artisans d’une nouvelle narration. Car c’est en créant nos propres histoires, en partageant nos propres expériences, que nous pourrons briser les chaînes de la narration dominante et construire un monde plus juste et plus libre.
La déconstruction narrative n’est pas un exercice facile. Elle exige du courage, de la persévérance et un engagement constant envers la vérité. Mais c’est un combat essentiel pour notre liberté intellectuelle et notre émancipation collective. Un combat qui vaut la peine d’être mené.
Cet article a été fait a partir de ces articles:
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