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Désobéissance algorithmique : Quand nos vies sont codées, avons-nous encore le choix ?

Nous vivons à l’ère des algorithmes. Ils sont omniprésents, invisibles, et pourtant, ils façonnent nos vies de manière insidieuse. Des recommandations de Netflix aux décisions de justice algorithmiques, en passant par les publicités ciblées qui nous assaillent sur les réseaux sociaux, ils orchestrent silencieusement notre quotidien. Mais que se passe-t-il lorsque ces algorithmes, censés optimiser nos vies, perpétuent des inégalités, renforcent des biais ou, pire, nous privent de notre libre arbitre ? La réponse est simple : il est temps d’envisager la désobéissance algorithmique.

Avant de plonger dans le vif du sujet, clarifions ce que l’on entend par ‘algorithme’. En termes simples, un algorithme est une suite d’instructions qu’un ordinateur exécute pour résoudre un problème ou effectuer une tâche. Pensez à une recette de cuisine : si vous suivez les instructions à la lettre, vous obtiendrez (théoriquement) le plat désiré. Dans le monde numérique, les algorithmes sont bien plus complexes, souvent composés de millions de lignes de code, et capables d’analyser des quantités massives de données.

Le problème, c’est que ces algorithmes sont rarement neutres. Ils sont conçus par des humains, et par conséquent, ils reflètent inévitablement les biais, les valeurs et les préjugés de leurs créateurs. De plus, ils sont nourris par des données, et si ces données sont elles-mêmes biaisées (par exemple, si elles reflètent des inégalités historiques), l’algorithme ne fera qu’amplifier ces biais. Imaginez un algorithme utilisé pour évaluer le risque de récidive dans le système judiciaire. S’il est entraîné sur des données qui montrent que certaines communautés sont surreprésentées dans les statistiques criminelles, il risque de conclure, à tort, que les individus issus de ces communautés sont intrinsèquement plus susceptibles de récidiver. Cela conduit à des décisions injustes et à une perpétuation des inégalités.

La ‘désobéissance algorithmique’ est donc une notion subversive qui remet en question l’autorité supposée des algorithmes. Elle ne signifie pas nécessairement pirater des systèmes ou vandaliser des serveurs. Elle peut prendre des formes plus subtiles, comme refuser de se conformer aux résultats d’un algorithme, remettre en question sa logique, ou même concevoir des algorithmes alternatifs qui promeuvent des valeurs différentes. C’est un acte de résistance intellectuelle et créative face à une automatisation potentiellement oppressante.

Un exemple concret de désobéissance algorithmique pourrait être de manipuler les données que l’on partage en ligne pour tromper les algorithmes de ciblage publicitaire. Si vous êtes constamment inondé de publicités pour des produits que vous n’aimez pas, pourquoi ne pas intentionnellement rechercher des informations sur des produits opposés ? Vous déjouerez ainsi l’algorithme et reprendrez le contrôle sur votre expérience en ligne.

Plus largement, la désobéissance algorithmique implique une prise de conscience collective des enjeux éthiques et sociaux liés à l’intelligence artificielle. Elle nous invite à questionner le rôle des algorithmes dans nos vies, à exiger plus de transparence et de responsabilité de la part des entreprises et des gouvernements qui les utilisent, et à défendre notre droit à la liberté, à l’autonomie et à la justice à l’ère numérique. Il ne s’agit pas de rejeter la technologie en bloc, mais de la maîtriser et de la façonner de manière à ce qu’elle serve véritablement l’intérêt général. Car après tout, qui décide de l’avenir : nous, ou les machines ?

Cet article a été fait a partir de ces articles:

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