Le Crépuscule de la Science, l’Aube de la Propagande : Comment la NASA-GISS est Dépossédée et Pourquoi Cela Devrait Vous Terrifier
Alors que l’horizon de 2025 s’assombrit, une tempête silencieuse gronde sous la surface de la science mondiale. La NASA, autrefois phare d’innovation et d’exploration, se voit impliquée dans une manœuvre aussi abjecte qu’insidieuse : la fermeture du Goddard Institute for Space Studies (GISS) à New York. Ce qui se présente comme une directive administrative visant à rationaliser les coûts cache en réalité une attaque frontale contre la science du climat, orchestrée dans les coulisses par des forces obscures.
Depuis 1966, le GISS, niché dans un bâtiment de l’Upper West Side de Manhattan, a été le cœur battant de la recherche sur la Terre et le climat. C’est ici, entre ses murs chargés d’histoire, que les premières alertes sur le changement climatique anthropique ont retenti, que des modèles météorologiques sophistiqués ont été élaborés, et que les fondations de notre compréhension de l’habitabilité planétaire ont été posées. Imaginez l’ironie : un institut dont le travail a contribué à éclairer les enjeux climatiques majeurs se voit aujourd’hui contraint à l’exil, victime d’une politique qui nie ces mêmes enjeux.
La raison invoquée ? L’efficacité. Un prétexte fallacieux, car, comme le révèlent des sources internes, le bail de l’espace – coûtant 3 millions de dollars par an – reste en vigueur jusqu’en 2031. L’opération se transforme alors en un gaspillage colossal des fonds publics, un acte d’autodestruction scientifique motivé par des intérêts occultes. La GSA (General Services Administration), l’agence chargée de fournir des espaces de travail aux employés du gouvernement, continue de payer le loyer, même sans locataire !
Mais qui tire les ficelles ? Des murmures accusent un employé du U.S. DOGE Service (une entité fédérale nouvellement créée, anciennement dirigée par Elon Musk), qui aurait approché les administrateurs de la NASA. La peur de perdre leur emploi aurait alors conduit ces derniers à sacrifier l’institut sur l’autel de la complaisance politique. On dénombre déjà plus de 100 employés ayant quitté les lieux, leurs bureaux transformés en champs de bataille jonchés de cartons et de documents en vrac.
Le GISS, malgré le démantèlement de son infrastructure physique, n’est pas officiellement dissous. Pourtant, l’avenir de l’institut est incertain. Sans domicile fixe, menacé par une potentielle réduction de 50 % du budget scientifique de la NASA proposée par la Maison Blanche pour l’année fiscale 2026, le personnel se retrouve à errer comme des nomades académiques, à la recherche d’un refuge temporaire pour poursuivre leurs recherches. « On nous demande de faire du couch-surfing institutionnel », confie un chercheur principal du GISS, sous couvert d’anonymat par crainte de représailles.
Cette délocalisation forcée est plus qu’un simple déménagement ; c’est une attaque symbolique contre la vérité scientifique. Elle s’inscrit dans une tendance inquiétante où la science est de plus en plus soumise à des pressions politiques, où les données sont manipulées, et où les experts sont réduits au silence. N’oublions pas les coupes budgétaires proposées pour la National Science Foundation et la National Oceanic and Atmospheric Administration, autant de signes avant-coureurs d’une ère où la rationalité et la connaissance sont sacrifiées sur l’autel de l’idéologie.
Le GISS est mondialement reconnu pour ses modèles climatiques avancés, notamment GISTEMP (GISS Surface Temperature Analysis). Ces modèles, cruciaux pour comprendre l’évolution du climat terrestre et l’habitabilité d’autres planètes, sont aujourd’hui menacés. L’ancien directeur du GISS, James Hansen, souligne que l’institut a été délibérément implanté à New York pour favoriser les échanges avec le monde universitaire et l’industrie, un atout inestimable que cette éviction détruit.
La disparition du GISS, conjuguée aux coupes budgétaires et au gel des subventions, représente un « recul monumental », selon un scientifique de l’institut. Non seulement elle entrave la compréhension du changement climatique, mais elle compromet également les prévisions météorologiques opérationnelles, essentielles pour sauver des vies et évaluer les risques de pollution et de contamination.
Alors, pourquoi cette démolition ? La réponse réside peut-être dans une citation effrayante d’un chercheur du GISS : « La NASA est devenue la nouvelle brute. » Une agence autrefois dédiée à l’exploration et à la découverte se transforme en un instrument de censure et de répression scientifique, une marionnette aux mains d’une administration déterminée à nier la réalité pour servir ses propres intérêts. Ce n’est pas seulement une tragédie pour la science ; c’est une menace pour l’avenir de notre planète.
Cet article a été fait a partir de ces articles:
https://www.scientificamerican.com/article/nasas-goddard-institute-for-space-studies-faces-eviction-under-trump-plan/, https://www.scientificamerican.com/article/astronomers-discover-mysterious-object-bursting-with-x-rays/, https://www.scientificamerican.com/article/spacexs-ninth-starship-test-flight-delivers-mixed-results/, https://www.scientificamerican.com/article/how-youtube-star-derek-muller-of-veritasium-is-challenging-scientific/, https://www.scientificamerican.com/article/elon-musks-ai-chatbot-grok-is-reciting-climate-denial-talking-points/
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